Parmi les adeptes du « Vélotaf », il y a ceux qui pratiquent le vélo pour se rendre sur leur lieu de travail mais il y a également ceux qui pratiquent le vélo comme outil de travail. Je parle des coursiers. Nous croisons de plus en plus de coursiers à vélo sur nos routes, notamment dans les grandes métropoles, et être coursier à vélo ce n’est pas toujours facile.

Coursier à vélo : un vrai flou juridique ?

Le 13 mai dernier, un article très intéressant est paru sur le site Internet du journal « Libération ». Cet article de Charlotte Belaich a pour titre : Livreurs à vélo : « Ce sont de faux travailleurs indépendants, de vrais salariés ».

Il faut savoir qu’un coursier à vélo n’est pas considéré comme un salarié.

Un coursier à vélo possède pour la plupart du temps un statut d’auto-entrepreneurs avec le pack qui va avec, c’est-à-dire pas de congés payés ni d’allocations chômages et encore moins d’assurance en cas d’accident de la route.

Certains coursiers à vélo ont donc décidé d’attaquer en justice les sociétés qui font appel à eux afin d’être reconnu comme salariés avec un vrai statut, et non comme étant travailleur indépendant.

La différence réside sur le fait qu’une personne qui travaille comme étant salariée se retrouve sous l’autorité d’un donneur d’ordre qui contrôle son travail et qui le sanctionne. Ce qui n’est pas forcément le cas d’un travail indépendant.

C’est donc ce que reprochent plusieurs coursiers à vélo à plusieurs sociétés de livraison spécialisées dans la livraison à vélo.

Pour aller plus loin sur le sujet voici le lien vers un autre article du journal Libération qui parle de coursier à vélo et de précarité : « Coursiers : le droit du travail en roue libre ? »

Crédit photo : Taken – Pixabay

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